Les auteurs exigent une augmentation de leur salaire et une part plus importante des profits générés par le streaming, tandis que les studios soutiennent qu’ils doivent réduire leurs dépenses en raison de contraintes économiques. Les auteurs estiment qu’ils n’ont jamais été aussi nombreux à travailler pour le salaire minimum établi par les syndicats, alors que les chaînes de télévision embauchent moins de personnes pour écrire des séries de plus en plus courtes.
Divergence sur la rétribution des auteurs pour les séries en streaming
Un des principaux points de désaccord concerne la méthode de calcul de la rétribution des auteurs pour les séries diffusées en streaming, qui sur des plateformes telles que Netflix restent souvent accessibles pendant des années après avoir été écrites. Avec le streaming, les écrivains reçoivent chaque année un montant fixe, même si leur travail connaît un succès mondial. La WGA demande la revalorisation de ces montants, jugés «bien trop bas compte tenu de l’exploitation internationale massive» de ces programmes.
Les studios, représentés par l’Alliance des producteurs de cinéma et de télévision (AMPTP), soulignent que les «droits résiduels» versés aux auteurs ont atteint un niveau record de 494 millions de dollars en 2021, contre 333 millions dix ans auparavant, en grande partie grâce à l’augmentation des emplois d’auteurs liée à la croissance de la demande en streaming. Ils nient utiliser des difficultés économiques pour renforcer leur position dans les négociations avec les auteurs.
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«Croyez-vous que Disney licencierait 7 000 personnes par plaisir?», a déclaré une source proche de l’AMPTP.
Cet article a été écrit d’après des informations fournies par le site du journal Le Figaro ici.