Des spécialistes mandatés par Halep ont déterminé que les traces de roxadustat provenaient d’une contamination de l’un de ses compléments nutritionnels. L’ancienne numéro 1 mondiale roumaine, lauréate de Roland-Garros en 2018 et de Wimbledon en 2019, avait été contrôlée positive en août 2022 à New York. Par la suite, elle a été suspendue par l’Instance de tennis antidopage (ITIA) et encourt jusqu’à quatre ans de suspension.
« Je n’ai jamais ingéré, sciemment, le moindre produit prohibé », a affirmé Halep.
Parallèle avec le cas Sharapova
Halep est la première joueuse de haut niveau impliquée dans un scandale de dopage depuis la suspension de Maria Sharapova en 2016. La vedette russe avait été contrôlée positive au meldonium et avait finalement écopé d’une suspension de quinze mois.
La sportive roumaine déclare se sentir « bien » car elle sait qu’elle est « intègre ». Néanmoins, elle regrette que la Fédération internationale de tennis (ITF) ait rejeté ses preuves et que plusieurs audiences aient été reportées ou annulées. Une demande de levée de sa suspension provisoire a également été refusée.
Une nouvelle audience prévue le 28 mai
Simona Halep attend avec impatience une nouvelle audience, prévue le 28 mai. « Je ne réclame pas de traitement de faveur. Je souhaite simplement être jugée: combien de temps dois-je encore patienter ? » a-t-elle interrogé.
Cet article a été écrit d’après des informations fournies par le site d’actualités de France Télévisions ici.