Meta présente ses processeurs d’IA et son supercalculateur pour stimuler la recherche en intelligence artificielle
Publicité
Le Meta Training and Inference Accelerator (MTIA)
Meta a introduit sa nouvelle puce, nommée Meta Training and Inference Accelerator (MTIA), qui fait partie d’une « famille » de processeurs destinés à accélérer les tâches d’apprentissage et d’inférence en IA. L’entreprise a développé la première génération du MTIA en 2020 et affirme qu’elle améliore considérablement l’efficacité de l’entreprise en termes de performance par watt lors de l’exécution de tâches de recommandation.
Les processeurs d’IA sur mesure sont de plus en plus répandus parmi les géants de la technologie. Google a conçu un processeur, le TPU (pour « tensor processing unit »), pour entraîner de grands systèmes d’IA générative. Amazon propose des puces propriétaires pour les clients AWS, et Microsoft collabore avec AMD pour développer un processeur d’IA interne appelé Athena.
Lire aussi : Le spécialiste en neurosciences Gary Marcus s'exprime au Sénat américain sur l'IA
Le supercalculateur Research SuperCluster (RSC)
Outre le MTIA, Meta a également présenté son supercalculateur dédié à la recherche en IA, nommé Research SuperCluster (RSC). Assemblé en collaboration avec Penguin Computing, Nvidia et Pure Storage, le RSC comprend un total de 2 000 systèmes Nvidia DGX A100 équipés de 16 000 GPU Nvidia A100.
Le RSC permet aux chercheurs de Meta de former des modèles en utilisant des exemples concrets provenant des systèmes de production de l’entreprise, contrairement à l’infrastructure d’IA précédente qui s’appuyait uniquement sur des ensembles de données open source et accessibles au public.
Le Meta Scalable Video Processor (MSVP)
Meta développe également un autre processeur pour gérer des types spécifiques de tâches informatiques, appelé Meta Scalable Video Processor (MSVP). Ce processeur est conçu pour répondre aux besoins de traitement de la vidéo à la demande et du streaming en direct. Meta envisage d’utiliser le MSVP pour la majorité de ses tâches de traitement vidéo « stables et matures », et de recourir à l’encodage vidéo logiciel uniquement pour les tâches nécessitant une personnalisation spécifique et une qualité nettement supérieure.
En résumé, Meta s’efforce de combler son retard en matière d’IA, notamment l’IA générative. L’entreprise subit une pression croissante de la part des investisseurs qui craignent qu’elle ne se positionne pas assez rapidement pour saisir le marché potentiellement important de l’IA générative. Si les prévisions sont exactes, le marché total adressable pour les logiciels d’IA générative pourrait atteindre 150 milliards de dollars, et Goldman Sachs estime qu’il pourrait augmenter le PIB de 7%.
Cet article a été écrit d’après des informations fournies par le site d’actualités technologiques TechCrunch ici.
Publicité